Publié le 30/06/2015
Présentation générale de Mayane
Les généralités de Mayane
Ce dessin et cette brève description attenante montrent un aspect général de Mayane mais sans les détails précis de ses frontières et de l'interdépendance de ses éléments internes. Pour plus de précision il convient de consulter les travaux des Instituts de géographie, de climatologie et de l'aménagement du territoire.
Aperçu de l'espace côtier, forêt, cours d'eau et frontières.
La Guyane francophone qui s'étend sur environ 86000 km2 et que je désigne du nom de Mayane a pour frontières l’océan Atlantique au nord, soient 320 km de côtes ; Le Surinam matérialisé à l’ouest par 520 km qui sont figurés presque entièrement par le fleuve Maroni ; Le Brésil matérialisé à l'est par le fleuve Oyapock d'un peu plus de 400 km de long, et au sud par la ligne de séparation étalée sur les monts Tumuc-Humac, des eaux du bassin versant du fleuve Amazone. Au total pas loin de 730 km de frontière avec le Brésil.
La Guyane francophone est encore dotée à plus de 80% de sa forêt primaire dense et très diversifiée en espèces animales et végétales, largement pourvue de rivières et de fleuves dont certains permettent une pénétration facile mais modérée vers l'intérieur du pays avant la rencontre des barres rocheuses qui ponctuent le reste de leurs parcours.
La façade côtière avec ses formations latéritiques, sableuses, alluvionnaires et vaseuses, inondable par endroit et s'étalant sur quelques dizaines de kilomètres depuis le littoral, ne dépasse guère 60 mètres d'altitude, avec çà et là des plus ou moins gros et larges pavés boisés de 100 mètres environ de hauteur et aux contours arrondis.
Esquisse des Terres de haut et Montagnes.
Au-delà on s'engage sur les hautes terres de 100 à 300 m d'altitude et plus, soient les 90% de Mayane, parsemées de cours d'eau et d'une multitude de grosses ondulations dont on remarque quelques formations montagneuses telles que :
1 La Montagne de Kaw, 310 mètres d'altitude.
2 Massif Dékou-Dékou haut de 500 mètres.
3 Les Montagnes Bellevue de l'Inini dotées du sommet le plus haut de Mayane culminant à 860m.
4 La chaine montagneuse les Sommets Tabulaires dont le deuxième sommet de Mayane le Mont Itoupé atteint 830 mètres.
5 Mont Marcel, 635 m.
6 Massif du Mitaraka, 690 m ; Localisé au sud-ouest et contient le tri-point des trois pays.
Climat ; Aperçu du bilan des pluies.
La somme des précipitations annuelles varie beaucoup d'une zone à l'autre (zone de moindres et de plus importantes précipitations surlignées en jaune sur le dessin) ; Par exemple:
• d'environ 1900 millimètres sur les larges étendues côtières du nord-ouest à fort ensoleillement depuis la commune d'Awala-Yalimapo située à l'extrême nord-ouest du pays jusqu'à la zone d'Organabo faisant partie de la commune d'Iracoubo, y comprise donc la commune de Mana entre les deux.
• Pouvant atteindre de 4000 à 5000 millimètres dans la commune de Roura et les proches zones de Régina et surtout de Kaw ; près de 4000 mm pour la zone d'aéroport de Matoury et environ 3300 mm à Cayenne et Kourou.
Toutefois selon des observations partielles, les pluies paraissent diminuer d'intensité sur de larges zones des hautes terres de l'intérieur, notamment en position sous le vent par rapport aux montagnes.
Aperçu du climat.
Le climat de Mayane influencé par sa position proche de l’équateur, par la répartition de ses montagnes et par sa large façade maritime de 320 kilomètres plus celle proche du Suriname et du Brésil, est de type équatorial plutôt humide et stable, à vents modérés et jamais cycloniques, ne dépassant guère 30 km/heure, à quatre saisons annuelles, avec répétition d'une saison pluvieuse suivie d'une sèche. Durant l'année et selon la saison et la zone géographique, la température oscille entre un peu moins de 20° et un peu plus de 32°, et l'humidité relative entre 55 et 85%. Tout cela oscille d'aisément supportable à agréable.
La durée du jour égale presque celle de la nuit tout au long de l’année.
Les mois les plus pluvieux sont janvier et surtout mai et juin; Parfois mi-janvier à mi-février et dès avril.
Sn1- Courte saison des pluies, de la mi-novembre à fin février, avec des pics en janvier. Interventions modérées du soleil.
Sn2- Courte saison sèche au cours de mars, avec interventions modérées de la pluie.
Sn3- Longue saison pluvieuse d'avril à juillet, avec en mai et juin de nombreux jours sans ou avec peu de soleil, dont certains sont à pluies plus ou moins abondantes en continu pendant plus de 10 heures.
En juillet le soleil, la pluie et les nuages entrent en compétition équilibrée comme une transition vers la saison sèche.
Sn4- Longue saison sèche d'aout à mi-novembre. Avec de temps à autres quelques brèves pluies rafraichissantes. Mais elles se font rares en octobre qui ne voit que quelques gouttes sur le littoral.
Sn5- Il existe en quelque sorte en Mayane une cinquième saison traditionnelle à deux composantes (l'une inévitable et l'autre évitable) dont volontairement on parle peu sur l'international : la saison des vents de sables de basse et haute altitude originaires du Sahara constatés en tout cas sur la bande côtière ainsi que l'apparition fréquente et tenace des ornières des routes et chemins.
• De janvier à mars/avril ces brouillards de particules fines atmosphériques que des vents violents périodiquement arrachent du Sahara, viennent jusque chez nous par vagues plus ou moins espacées denses et larges, voiler le soleil, et aussi naviguer au ras des narines des vivants et des machines et de temps en temps lavés par la pluie en hauteur qui les précipite partout en adhérentes boues grisâtres légères.
• Tandis que le temps des ornières incessantes défiant toute réparation apparait dès janvier pour enfin véritablement s'estomper en juillet.
Les citoyens à budget moyen se rendent compte que les méthodes proposées par les laboratoires des Français de France ou nos fâcheuses habitudes, à nous les Français de Mayane, de construire des routes commerciales à la va-vite pour lotissements résidentiels ou d'activités économiques afin de faire immédiatement jolis et attrayants, ne conviennent pas du tout aux routes des basses terres naturellement imbibées d'eau durant de longs mois.
Cette cinquième saison augmente généralement de beaucoup l'entretient des voitures déjà particulièrement chères à l'achat comparé aux autres départements de la République; Par exemple : fréquents lavages et utilisations de lave-glace, usure d'essuie-glace, des joints de porte et des joints de vitres devenant rugueux, déformations des parties attenantes des roues, fréquents accidents en voulant évier les pièges soudains apparus des ornières récentes ou ressuscitées, etc. ...
Aperçu du mouvement de la population et du chômage.
La connaissance du régime des pluies, aussi d'autres facteurs environnementaux, reste insuffisante sur l'immensité intérieure des hautes terres de Mayane presque vides de population concentrée surtout malgré soi sur la frange côtière et de façon plus éparse le long des fleuves surtout Maroni et Oyapock.
Parce qu'en fait c'est le gouvernement parisien qui, revendiquant un droit exclusif de gestion des 90% de notre territoire guyanais, persiste encore par tout moyen teinté de ce qui semble être des instinctifs résidus colonialistes esclavagistes, à entraver le déploiement des "gens non conformes" (ici entre guillemets un peu d'exagération de ma part comme lorsqu'on fait une démonstration par l'absurde, car je profite du fait que la population bien que d'un intéressant aspect multiple est surtout Noir et Métis de Noir) pourtant très enclins à partir visiter l'intérieur de leur propre pays qu'ils pressentent magnifique, très désirable.
En effet les terres basses ne conviennent pas à tout le monde; Elles impliquent entre autres la couteuse difficile installation et gestion de zones de populations; La laborieuse maîtrise des eaux stagnantes ou à écoulement lent, due notamment à la marée haute éventuellement renforcée par la pluie ; La difficulté à trouver des secours modernes de la science afin de mieux coexister avec notre cortège écologique, tels qu'insectes, champignons, sans devoir les détruire comme c'est la tendance émanant des Français de France dont les laboratoires et Instituts de recherche et établissements laïques d'enseignement depuis la Maternelle jusqu'à l'Université ne font instinctivement que favoriser les intérêts des 64 millions des Français de France et non pas ceux des 300 000 de Mayane. En admettant que nous sommes 66 millions dont 64000000 vivent en France.
Par exemple, au bout du cursus scolaire local se produit :
• l'invariable départ d'émigration contrainte, forcée de nombreux jeunes instruits allant renforcer la France, de façon moindre le Québec, voire encombrer l'esprit et les infrastructures du parti politique Front National,
• ou l'excommunication de centaines de personnes restées elles au pays qui a tant besoin d'elles mais échouant à leur désir bien naturel de s'y incruster car bloquées d'un peu partout!
Généralement les industriels de France et du reste de l'Europe ne viennent pas investir chez nous (dissuadés d'en haut ?); Et si naturellement nous, Français de Mayane, essayons de nous débrouiller, le Français de Paris ne tarde pas à se manifester aigrement pour prétendre que c'est lui qui commande, que la Guyane française est et doit demeurer le poumon de l'Europe à ne pas abimer: Restez sur la côte, touchez vos allocations pour acheter les produits importés, continuez à envoyer en France vos enfants francophones surtout les plus instruits, et fichez la paix à la République. ...
Frontières floutées, avenir chaotique.
On a l'impression que la stratégie permanente des gouvernements de France consiste à entretenir des zones de floue, des tranches de frontière non mutuellement et franchement reconnues afin de pouvoir jouer plus tard le rôle d'acteurs post-coloniaux incontournables en cas d'indépendance de notre pays.
En effet la France s'étant retirée, notre jeune État étant militairement peu équipé, nos puissants voisins frontaliers ne tarderaient pas à réclamer avec exagération et de façon menaçante et permanente des larges parties de notre territoire. Alors parions que nos futurs élus apeurés et nourris de francophonie depuis le berceau jusqu'à l'université se tourneront vers la France afin de réclamer armes, alliance militaire, et assistance devant l'ONU.
En échange de quoi ?
Qui est assez sot pour croire que Paris qui avait délibérément négligé d'assainir nos frontières le ferait dès lors avec rapide résultat ?
Qui est encore assez sot comme pauvre d'esprit de Jésus-Mahomet pour persister à croire que les Français de France qui travaillent dur chez eux le font afin de faire des cadeaux à Haïti, à l'Afrique et maintenant à nous Français de Mayane converti éventuellement plus tard en un État indépendant ?
La Russie et les pays d'Amérique latine, peuvent-ils enfin ôter leur masque international d'hypocrisie envers Caracas afin d'entretenir des relations réelles et confiantes avec cet immense Venezuela de plus de 910 000 km2, abondamment doté de ressources naturelles mais qui, paraissant avoir hérité d'antiques gènes coloniaux espagnoles de la discorde, réclame encore hélas! de nos jours avec une sorte d'insistance honteuse, scandaleuse et suicidaire pas moins des deux tiers des 215 000 km2 de la surface du sympathique État de Guyana anglophone, déjà donc bien petit par rapport à lui ? De ce fait j'imagine facilement que l'actuel gouvernement russe est un ami prudent de la Syrie mais seulement un méfiant investisseur et fournisseur d'armes pour Caracas.
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Rectification de janvier 2024 :
Mais une documentation plus détaillée m'a fait changer d'avis concernant cette dispute territoriale entre le Venezuela et le Guyana.
En effet, plus tard après la publication de cet article du 30/06/2015, il m'est apparu qu'au moment où le Venezuela proclama son indépendance de la couronne espagnole en 1811, la Guyane-essequibo faisait bien officiellement partie de son territoire.
•- La Guyane-Essequibo (aussi simplement nommée Essequibo) est la région qui s’étend vers l'ouest depuis le fleuve Essequibo jusqu’à la frontière pratique internationale actuelle du Venezuela.
Par conséquent, ce mécontentement du Venezuela vient du fait que des géographes britanniques, après l'an 1811 et avec la déviante complicité militaire et administrative de leur gouvernement britannique de cette époque, avaient arbitrairement modifié la frontière de façon à inclure l’Essequibo au bénéfice du Guyana alors encore colonie du royaume britannique.
Avant cette unilatérale modification fantaisiste de la frontière, il n'y avait aucun conflit entre la république du Venezuela et le Guyana qui était encore en 1811 colonie anglaise !
Je signale ce changement d'avis aussi dans les pensées numérotées 710 et 711 d'un nouvel article d'opinion de janvier 2024, proposé par téléchargement et à titre gracieux, en format Pdf et Epub dont voici un chemin vers le menu " livre proposé / Utilité des vitrines Haïti et Israël "
Rectification de janvier 2024
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